Il fût un temps où les rivières et les torrents des vallées nippones s’animaient à chaque instant. Les lueurs des hitodamas jouaient chaque nuit à l’abris des hommes. Les lumières donnaient aux montagnes des teintes si mémorables, qu’on aurait dit que des centaines de lanternes parcouraient le monde. Mais l’éruption Hoei vint perturber cet ordre, car une fois que la terre eût tremblé, les cendres et le mâchefers recouvrirent la terre. Au cœur de l’explosion du mont Fuji, une Nure-Onna profita de cette noirceur pour mettre au monde un lotus noir. Ce kokure nocturne se propageait, allant de mare en mare, d’étang en étang et de rivière en torrent. Chaque nuit, il avançait et éteignant chaque âme sur son passage. Le lotus aspirait la vie comme un trou noir.
Nous sommes peu de temps après le 23ème jour du 11ème mois de l’ère Hoei. Les cendres ont recouvert le Japon et les clans des Asais et des Otoris s’affrontent chaque sans merci pour le pouvoir. Les hinhins des clans entendirent l’histoire du kokuren et la répétèrent aux hommes. Une nouvelle lutte débuta lorsque chaque clan chercha à contrôler la puissance du lotus afin d’anéantir l’adversaire.
Dans un bassin, deux personnes s’affrontent en créant un parcours, jonché s’obstacles lumineux aux attaques adverses. Puis, en générant des vagues et des courants marins, les joueurs tentent de maîtriser et de faire avancer le nymphéa jusqu’au camp opposé.
Inspiré de la logique du jeu Bagatelle, Kokuren (lotus noir) est un nouveau genre de flipper. Réalisé avec Coline Caillier