J-3 : « T’as qu’à faire un blog. »

Ferdinand Hodler, Le Lac de Thoune aux reflets symétriques, 1909. Huile sur toile

« Bah t’as qu’à faire un blog », ou le conseil ultime de mon père.

C’est vrai quoi, à chaque fois que je vis un truc difficile, il me conseille d’écrire sur mon blog (ou de faire un dessin) :

  • Chagrin d’amour à 17 ans ? – écris sur ton blog.
  • Pas de copains de classe à l’uni ? – écris sur ton blog.
  • Crise existentielle en Australie ? – écris sur ton blog.
  • Rentrée catastrophique en master ? – t’as qu’à faire un blog, ou faire des dessins, comme tu veux.
  • Confinement en solo pour une durée indéterminée car épidémie mondiale ? Bah.. t’as qu’à faire un blog.

Moi, j’ai répondu comme d’habitude « Nan, j’aime plus faire des blogs« . C’était il y a moins d’une semaine. Et là, après 3 jours de confinement, un petit bad à mon actif, je réfléchis saussissone (private joke), et je me dis que c’est peut-être une bonne idée après tout. Finalement, rétrospectivement, écrire un blog, que dis-je, DES blogs ! ce fut de sacrées auto-thérapies gratos. La preuve, toutes les épreuves que j’ai citées sont des expériences qui aujourd’hui me sont précieuses.

Quant au fait que je disais que je n’aimais plus écrire sur un blog, c’était vrai. C’était vrai et c’était peut-être simplement que je n’en avais plus besoin à cette période de ma vie. J’en avais pas envie.

Je me dis aussi que ma joie d’écrire se révèle et jaillit dans la solitude. MAIS OUI ! Cela fait 3 ans que je n’écris pas car cela fait 3 ans que je ne me suis plus retrouvée all by myself pour de vrai !!! Ciel, c’est la soirée des révélations.

https://youtu.be/3wuSETidoHM

Pour le coup, c’est vraiment l’occasion de chanter cela. Mais je n’ai pas peur, car j’ai été bien entraînée. Et puis.. j’ai un blog maintenant !

Je suis aussi ravie de pouvoir écrire en français. Eh oui, durant ce fameux (c’est le cas de le dire) échange en Australie, je m’étais motivée (forcée) à écrire toutes mes aventures en Anglais pour m’encourager (me forcer) à apprendre (à survivre). C’était salutaire mais néanmoins contraignant. OR, là, non mais là, ROUE LIBRE

BLABLABLABLA

Frère. J’ai soudainement tellement de choses à dire. C’est complètement absurde ! D’ailleurs je vais m’arrêter là avant de me bruler les ailes au premier post.

(add.info.: Icarus seen with his legs thrashing in the sea;)
Landscape with the Fall of Icarus, c.1555 (oil on canvas) by Bruegel, Pieter the Elder

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